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La fête des vents
H Grech
Qu'il est bon le vertige des vents,
nous saisissant.
Nous !
Ni viande, ni os.
Nous !
Les évadés mélancoliques.
Le vent nous saisit l'échine,
un courant tiède
serpente sur nos peaux froides.
Comment nous déprendre
de son souffle ?
Souffle !
Ni air , ni haleine.
Souffle !
Puissance fraîche
d'un lointain univers.
Tu nous rapportes
des odeurs oubliées
mais exquises.
Et marchant au vent
dans ce jardin de l'oracle,
je laissais mes pensées
troublantes s'emporter.
Mes pensées !
Humaines, utopiquement
surhumaines.
C'est souvent que...
Chevelure folle au vent,
je me remémore des souvenirs précis
gratifiés de détails accablants.
Des souvenirs instantanés,
d'une conversation marquante.
Des souvenirs
qui, de manière chronique,
réaniment le quotidien,
culbutent la routine d'un matin.
La routine !
Ni fichue, ni pesante.
La routine !
La bohème a aussi sa routine.
Le vent !
Ni de nous, ni du souffle.
Le vent d'ailleurs,
subit également une forme de routine,
une usure des us et des coutumes.
Il a existé jadis,
dans mon pays de bohème originel,
une fête des vents, où l'adulte redescendait
les marches des âges,
pour célébrer son enfance.
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