Perfection Gazette du Jardin 1897

Mise à jour le : 19-02-2014

Perfection

Variété citée en 1897 dans la revue "Gazette du Jardin"

éditée à Paris, avec le texte suivant : La tomate de la famille des solanées, est une plante annuelle originaire de l'Amérique du Sud. Dans nos villages, on l'appelle "Pomme d'Amour". Ses fruits acidulés se mangent quelques fois crus le plus souvent cuit et très ordinairement servent à faire une sauce très estimée; l'industrie en fait des conservent. Les terres légères, perméables, enrichies de vieux terreau, lui conviennent. On en cultive d'assez nombreuses, parmi lesquelles nous citerons : La tomate rouge grosse, gros fruits en grappes de deux à quatre irrégulièrement côtelées, d'un bon rouge écarlate foncé, très productive, très employée dans le midi pour les expéditions sur Paris et pour la fabrication des conserves. Un peu tardive pour le climat des environs de Paris. La tomate rouge hâtive, à fruits plus petits que ceux de la précédente, mais les devançant de quinze jours à trois semaines. Convient pour le climat de Paris. La tomate rouge naine hâtive, sous variété de la rouge hâtive, à tige moins élevée et à fruits plus près de terre. Un peu plus petit que les précédentes, un peu plus hâtifs aussi. La tomate "Perfection" à beaux et gros fruits non côtelés, très charnus; maturité moyenne. Dans la Midi de la France , les tomates ne demandent, pour ainsi dire, ni soin ni culture; sous le climat de Paris il est nécessaire de les semer sur couches à la fin de mars; trois semaines ou un mois après, on repique également sur couche et on met en place à la fin de mai, en espaçant les plants de 0,50 m à 0;80 m suivant les variétés. Dès qu'elles ont 0,40 m de hauteur, on les soutien au moyen d'un tuteur ou d'une sorte de treillage sur lequel on palisse les rameaux. Avec les variétés tardives on opère comme dans le Nord, c'est à dire qu'on plante au pied d'un mur et en bonne exposition. lorsque les fruits sont formés, on se trouve bien de pincer l'extrémité des rameaux, afin de modérer la végétation foliacée et, avec des variétés tardives il y a lieu de limiter la production à un certain nombre de fruits et d'effeuiller modérément, afin de soumettre les fruits à l'influence du soleil. Par les étés humides et dans les climats défavorables, la tomate est exposée à contracter une maladie cryptogamique qui a une très grande analogie avec celle des pommes de terre et qu'il faut traiter par des aspersions de bouillie bordelaise, comme on le fait pour les pommes de terre.
Variété également citée en 1898 dans la revue "La joie de la maison"