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"Le berger Pâris et la tomate"

1858

Jugement historique d'un pâtre qui en était dépourvu

Chanté par M. Bellery

Paroles d'Adolphe Joly

Air de Fualdès

 

Approchez, venez m'entendre,

Ecoutez ma faible voix ;

Un sieur Pâris, autrefois,

S'fit, dès l'âge le plus tendre,

Blanchir, nourrir, héberger

Même qu'il l'était (berger).

 

Ce pâtre, qui menait paître

Ses troupeaux dans un long champ,

Les enchantait par son chant,

Dont il venait se repaître,

Car Paris, sur tous les tons,

Chantait les pieds de moutons.

 

Assis dans une bergère,

Un jour le galant berger

Vit trois déesses entrer,

Vêtues à la légères,

Elles se disputaient fort

Sans en être plus d'accord.

 

La première était Pallas---se,

Cuirassé de cap en pied ;

Elle était venue à pied,

Mais elle n'était pas lasse.

La seconde avait un paon

Qui portait sa robe à pan.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vénus venait la dernière,

Une Grâce l'escortait ;

La déesse aussi l'était,

Sans être en rien plus fière ;

Berger -- dit-ell' -- de nous trois

Quelle est la plus belle ?... Vois!

 

Pâris ouvre son binocle,

Et, se plaçant à dix pas ;

Ça, je suis dans l'embarras,

Car j'aperçois, sur ce socle,

Beauté, sagesse et pouvoir ;

A laquell' jeter le mouchoir ?

 

Lors il prend une tomate,

Et la donnant à Vénu ;

Vos attraits m'ont le plus plu

(Dit-il), j'en suis automate !

La tomate de ce jour

Devint la pomme d'amour.

 

A noter que l'air de Fualdès à été repris  par Mouloudji pour parler de la défense de Paris en 1870     pour écouter l'air