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Quelques éléments sur la tramontane

Retour à la page sur "l'aïguat" et ses inondations au fil du temps

Inondation de 1898

Lors de la crue du 13 au 16 janvier sur la Têt, un immense bouchon constitué d'un enchevêtrement d'arbres va provoquer un barrage, un tel désordre va créer des brèches et l'eau va s'écouler vers la Salanque. Il faudra un mois pour faire sauter le bouchon.

Cette année la, les agriculteurs de la Salanque sont aux bords de la crise de nerf, en effet il ont du subir une crue en janvier exceptionnellement longue, et la crue du mois de mars n'arrange rien.

Le maire de Villelongue de la Salanque envoie une lettre ouverte au Préfet le 10 mars ou il s'insurge contre les ingénieurs, les syndicats de riverains et les membres de l'administration.

En voici quelques passages :

 

"Notre commune avait osé espérer que tout retour provenant encore de la brèche de la Têt lui serait épargnée, comptant qu'aussitôt les eaux de la Têt rentrées dans leur lit, le syndicat et la préfecture donneraient la main "illico" à réparer la brèche. Hélas, soit par témérité ou incurie. Voilà que le syndicat n'est pas d'accord.....et nous avons du rester la brèche ouverte, c'est à dire à la gueule du loup. Je ne suis pas, Monsieur le Préfet, très initié sur un pareil désaccord, et en face d'une urgence pareille, quel est le pouvoir d'un préfet, mais il m'est avis et c'est l'avis général que vous auriez dû faire fermer la brèche d'office, et vous auriez sauvegardé quatre cents ou cinq cents hectares de belle vigne d'être ravinés une seconde fois en si peu de temps.... C'est avec mal au cœur que je vous expose ces faits, mais ce qui me pousse, c'est que j'entends des gens mal attentionnés à accuser de tous ces désastres soit votre administration, voire même la République, ce dont je ne puis souffrir."