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Un monde de tomates dans le jardin de France Dénommé
Par Daniel Deslauriers

France Dénommé adore les couilles de bœuf et les cœurs de pigeon. Non, elle n'a pas des goûts bizarres. Elle aime simplement… les tomates !

Une assiette bien appétissante que celle de France Dénommé.

Depuis quatre ans en effet, cette résidante d'Ivry-sur-le-lac se passionne pour ce fruit (oui, c'est un fruit) très répandu. Son jardin en compte plus de 80 variétés. C'est bien peu compte tenu des 10 000 variétés qui existent à travers le monde.

Des tomates de toutes les couleurs (verte, jaune, noire), mais aussi de toutes les formes (cœur, œuf, poire, poivron) et de toutes les saveurs (sucrée, acide). Les tomates, c'est tout un monde où se rencontrent des centaines de passionnés. Ils prennent contact via Internet, s'échangent des semences et lient… de solides amitiés. France Dénommé a des amis partout dans le monde. L'an dernier, elle a reçu chez elle un couple d'amis venus de France, des passionnés de tomates évidemment. Plus près d'ici, à Mirabel, elle a une bonne amie avec qui elle peut parler des heures au téléphone. Un seul sujet de conversation: les tomates!

Pourquoi cette fascination pour ce fruit si banal ?  "Parce qu'il est très apprécié partout dans le monde", répond Mme Dénommé.

"On peut tout faire avec des tomates", dit-elle. De la tarte aux tomates aux confitures, en passant par le traditionnel ketchup d'automne, la tomate est un fruit aux multiples usages.

Sa préférée ? La tomate noire de Russie. Peut-être à cause du climat qui est similaire à celui du
Québec. France Dénommé apprécie au plus haut point la "Cosmonaut Volkov".

Il n'y a pas de recette miracle pour récolter de bonnes tomates. Une bonne terre enrichie de compost, de la lumière et de l'eau font très bien l'affaire. Suffit de doser évidemment. Certaines variétés peuvent être récoltées dès la fin du mois de juin. Règle générale, la récolte prend fin avec les premiers gels de l'automne.

Ce ne sont pas toutes les variétés de tomates qui poussent bien au
Québec. "Les tomates de Californie, par exemple, ne donnent pas d'aussi bons résultats chez nous", dit-elle.

C'est un passe-temps qui la tient occupée à l'année longue. Après la récolte vient évidemment le temps du séchage des graines, puis la mise en conserve. Avec l'hiver arrive le temps des semis. Les plants sont transplantés ensuite dans une serre extérieure et mis en terre avec l'arrivée du beau temps. Un petit conseil aux amateurs: une bonne dégustation est toujours mieux réussie avec une bonne huile d'olive, du vinaigre de basilique vieux de huit ans et une pincée de sel balsamique.

France Dénommé n'est pas avare de tout son savoir. Elle invite les gens intéressés à la contacter sur son courriel à l'adresse suivante :
France.denomme@cgocable.ca